Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
L'Infolettre de France Univers
Articles récents

Infolettre n°30 - août 2011

31 Juillet 2011 , Rédigé par France Univers Prom Publié dans #Information culturelle

Encore Gautier !l les Réfractaires l Mougenot et La Fontaine l Breton, Béraud, Blanc l les acteurs du muet l Émilie Teillaud

*       Comme annoncé, l’émission Français mon beau souci du 1er août, à 10 h 45, sera consacrée à  Gautier. Invités : Candice Brunerie, responsable du Fonds Théophile Gautier à la Maison de Balzac, et Jean-Luc Steinmetz, essayiste, poète, ancien professeur à l'Université de Nantes, spécialiste de la poésie du XIXe siècle : Rimbaud, Corbière, entre autres ; et aussi préfacier, aux Éditions Le Castor Astral, de deux rééditions de Gautier, Baudelaire et Balzac. Directeur de l’émission, Michel Mourlet vient de publier dans le n° de juillet du Spectacle du Monde une étude : Théophile Gautier, le culte de la beauté, dont une version plus complète peut être consultée en ligne, sous le titre Gautier dans son cadre : http://papiers.enligne.over-blog.fr/

*       L’émission suivante, diffusée le 29 août, accueillera Bruno de Cessole pour son livre le Défilé des réfractaires, que vient de publier L’Éditeur. Une cinquantaine de portraits d’écrivains dans un style qui ne se laisse jamais aller, une écriture qui a compris que depuis un certain temps le genre débraillé est passé du pittoresque des franc-tireurs à l’uniforme des godillots. D’où le thème de l’émission : « Critique et langue française ». Rappelons que Français mon beau souci est rediffusé trois fois dans la semaine.

*       La Fédération des festivals d’humour en partenariat avec la SACD a décerné à Avignon le Prix Philippe Avron de l’humour à Jacques Mougenot pour  l’Affaire Dussaert. S’il existait un Prix de l’humour poétique, il devrait être attribué à Vers divers dits, infodisque (disque compact) de fables du même auteur-interprète, qui s’inspire de La Fontaine et lui rend hommage. On peut commander ce disque, pour 12 €, sur le site www.jacquesmougenot.com

*       Le Monde de l’Art et des Lettres nous informe du voyage organisé par Jean-Bernard Cahours d’Aspry à Saint-Pétersbourg et ses environs, Tsarskoié Sélo, Peterhof et Strelna, du samedi 17 au lundi 26 septembre. Renseignements et programme : 06 10 20 74 94  ou  06 15 78 32 05. http://www.lemondedelartetetdeslettres.com

*       Le DVD de l’Ordre vert, film de docufiction sur Le Nôtre, Versailles et le classicisme du Grand Siècle coproduit par France Univers, après une courte période d’épuisement, vient d’être remis en vente. On le trouve dans certaines librairies spécialisées telles que la Librairie des Jardins aux Tuileries ou la librairie du Château de Vaux-le-Vicomte, et on peut le commander sur le site de France Univers : www.editionsfranceunivers.com

*       Jean-Paul Török (auteur de l'Énigme du Monte Verita aux Éd. France Univers) vient de publier aux Éd. de L'Écarlate André Breton ou la hantise de l'absolu, essai de biographie critique où l'œuvre, la vie et la pensée du fondateur de l’école surréaliste sont confrontées et analysées dans une perspective de mise en relation mutuelle. (Diffusion l'Harmattan, 28 €.)

*       Les Cahiers Henri Béraud publient deux livraisons d’un grand intérêt : « Béraud dans le Journal de Galtier-Boissière » (N° XXV) et « le Procès Béraud raconté par Pierre Dominique » (XXVI, Été 2011). Association Rétaise des Amis d’Henri Béraud : BP3, 17111 Loix-en-Ré.

*       Les Éd. Finitude (21, rue Laharpe 33110 Le Bouscat, editionsfinitude@free.fr) nous ont adressé la réédition bienvenue du premier volume, Confusion des peines, de la trilogie de Julien Blanc Seule la vie, roman autobiographique d’un écrivain mort à quarante-trois ans (1908-1951) et tombé injustement dans l’oubli. Toujours aux avant-postes de la critique active, Alfred Eibel est venu en parler au micro de Français mon beau souci.

*       Historien spécialisé dans les débuts du Septième Art, Jacques Richard publie aux Éd. de Fallois un Dictionnaire des acteurs du cinéma muet en France, ouvrage sans équivalent, résultat de vingt ans de travail : 930 pages illustrées de 690 photos rassemblées par l’auteur ; 30 €.en librairie à partir du 6 septembre.

*       Rappel 1 : le blogue  Jules Renard se trouve à l’adresse : http://jules.renard.over-blog.com/

*       Rappel 2 : La souscription à l’ouvrage (capital) du Pr Robert J. Berg Péril en la demeure, Regards d’une Américain sur la langue française (France Univers) s’achèvera irrévocable-ment le 15 août. À partir du 16, son prix de vente en librairie et par correspondance passera de 19 à 25 €.

*       Illustratrice de Te souviens-tu de moi ? de Sacha Okhini (France Univers), la jeune peintre de très grand talent Émilie Teillaud prépare une série d’illustrations en couleurs pour une réédition du Petit Théâtre de Hyacinthe le Fou de Michel Mourlet, augmenté d’une suite,  Hyacinthe aux champs. Découvrez la galerie de ses œuvre sur : www.emilieteillaud.com

Lire la suite

Infolettre n°29 - Juillet 2011

9 Juillet 2011 , Rédigé par France Univers Prom Publié dans #Information culturelle

Tout sur Hergé l L’Affaire Dussaert à Avignon et  le Capitaine Fracasse à Sarlatl Nouveau livre d’Alfred EibellJean Paulhan

 

*       Auteur chez Pardès d’un Béraud (il est président des Amis d’Henri Béraud), et d’autres monographies (Monfreid, Saint-Loup, Léon Daudet), Francis Bergeron publie chez le même éditeur un Hergé où, pour 12 €, on trouvera tout ce qu’il est possible de savoir sur le créateur de la bande dessinée la plus célèbre du monde, et jusqu’à la cote bibliophilique de ses albums. sarl.pardes@orange.fr

*       Thierry Cabot, naguère invité à une émission de Français, mon beau souci consacrée à la poésie, vient de publier en ligne un recueil de poèmes intitulé la Blessure des mots : http://librairie.immateriel.fr/fr/ebook/9782923916309/la-blessure-des-mots

*       L’inusable succès de Jacques Mougenot, l’Affaire Dussaert, se jouera au Festival d’Avignon du 8 au 31 juillet, tous les jours à 13 h 10, au 4, rue Buffon, Théâtre des Trois Soleils, salle 1. Réservation : 04 90 84 09 13. Pour en savoir plus : www.jacquesmougenot.com

*       « La langue française se penche sur son passé » : thème de l’émission Français, mon beau souci du 4 juillet, rediffusée trois fois dans la semaine. Présents : Anne Lamort, vice-présidente du Syndicat de la librairie ancienne et moderne, Henri Vignes, libraire : il vient de publier une Bibliographie des Éditions de Minuit aux Éd. des Cendres ; Alfred Eibel pour son ouvrage Garde à vue (Éd. du Dauphin vert) ; Renée Bonneau, dont les romans historiques posent la question d’une historicité de l’écriture ; Enfin, deux habitués : Pierre Londiche, le comédien-poète, et Marc Favre d’Échallens, administrateur de DLF et président de Droit de comprendre. La prochaine émission (1er août) sera consacrée à Théophile Gautier.

*       Jacqueline Paulhan communique : Le tome III des Œuvres complètes de Jean Paulhan,                texte établi, présenté, annoté par Bernard Baillaud, et la Correspondance Gaston Gallimard-Jean Paulhan, texte établi, présenté, annoté par Laurence Brisset, viennent de paraître dans la Collection blanche des Éd. Gallimard.

*       Paru au début de l’année aux Éd. Alexipharmaque, Instants critiques de Michel Mourlet figure à présent au catalogue diffusion-VPC de France Univers où il peut être commandé franco de port au même prix (20 €) qu’en librairie. L’ouvrage a déjà fait l’objet de plusieurs recensions importantes, notamment dans le numéro de juin du Spectacle du Monde (voir http://france-univers.over-blog.org/pages/Nouveaute_Instants_critiques_de_Michel_Mourlet-5367515.html), en ligne par Christopher Gérard sur Facebook, dans le blogue des « Chro-niques d’Alfred Eibel » : http://memoirememoires.wordpress.com/2011/05/, dans Valeurs    Actuelles (numéro du 30 juin), consultable également sur le blogue du magazine : http://www.valeursactuelles.com/culture/actualit%C3%A9s/michel-mourlet-chasseur-d%E2%80%99impostures20110630.html

*       Depuis 1986, les Éd. Mémoire des Arts se sont donné pour mission de créer un fonds d’archives, une « mémoire » des arts plastiques et des outils pédagogiques (livres, vidéos, DVD, magazine) destinés aux enseignants, étudiants, collectionneurs et amateurs d’art. Elles publient le bimestriel Mémoire des Arts Informations : rubriques informatives sur les expositions, les musées, la musique, la danse, la gastronomie… et des notices sur les livres récemment parus concernant les beaux-arts, architecture, photo, danse, cinéma, patrimoine, métiers d’art, stylique, philosophie, littérature, etc., ainsi qu’une page intitulée " Pour les Enfants ". À suivre de près. http://www.memoire-des-arts.com/

*       Les Éd. Alexipharmaque nous informent de leurs toutes dernières parutions : Rendez-vous au Manoir du lac, roman de Jean Parvulesco, (25 €) ; Lectures pour Frédéric II, essai de Luc-Olivier d'Algange, (18 €). http://www.alexipharmaque.net/

*       Le Festival de théâtre de Sarlat, animé par Jean-Paul Tribout, fête allègrement son soixantième anniversaire. Molière y sera très présent, avec un Dom Juan par Francis Huster, un autre en solo, et les Femmes savantes. Nicolas Briançon associe en un diptyque Crébillon fils et Jules Renard. Des textes de Céline, Cendrars, l’enfant du pays La Boétie, des spectacles de cabaret, poèmes et chansons,  avec Jacques Weber, le fantôme d’Arletty, Dominique Paquet, Patrick Simon…, nous surprendront et réjouiront comme d’habitude. Sans oublier le principal : la célébration du bicentenaire de Théophile Gautier au Jardin des Enfeus, avec Il Capitano Fracasse. 18/7 au 5/8. Rés. :  05 53 31 10 83. www.festival-theatre-sarlat.com

 

Lire la suite

Infolettre n°28 - Juin 2011

31 Mai 2011 , Rédigé par France Univers Prom Publié dans #Information culturelle

 Ballets russes lUn Américain au secours du françaislThéophile GautierlLa Fête du Livrel Marche du 18 juinlService littéraire

 

*       Claire Paulhan nous invite à l’exposition "Archives de la Vie littéraire sous l'Occupation". Réalisée à partir des archives de l'IMEC à l'Hôtel de Ville de Paris, cette exposition durera jusqu'au 9 juillet. L'accès gratuit se fait par le parvis, tous les jours de 10 à 19 heures, sauf dimanches, jours fériés, 20 et 21 juin. Claire Paulhan organise une visite guidée chaque samedi matin ; départ entre 10 et 10 h 30 (durée : deux heures).

*       France Univers vient de rénover son site et de le mettre à jour avec les derniers ouvrages parus. Rendez-vous sur :   www.editionsfranceunivers.com

*       Du 25 juin au 3 octobre, une très intéressante exposition se tiendra au château de La-Chapelle- d’Angillon (Cher) : « Des ballets russes au Grand Meaulnes » pour célébrer le centenaire du ballet Carnaval qui inspira Alain-Fournier. Aux documents d’époque s’ajouteront des  œuvres d’artistes contemporains, dont des aquarelles de Jean-Bernard Cahours d’Aspry, et des anima-tions : conférence, récital , etc. 06 10 20 74 94. http://www.lemondedelartetdeslettres.com

*       La prochaine émission de Français mon beau souci aura lieu le 6 juin de 10 h 45 à 11 h 45 (rediffusée trois fois dans la semaine) et sera consacrée aux auteurs invités par Michel Mourlet le 19 juin à la Fête de Radio Courtoisie : Anca Visdei pour sa biographie d’Anouilh, Simon Le Bœuf (album Villers-Cotterêts), Marc Charuel pour son premier roman paru chez Albin Michel, Alfred Eibel (Dictionnaire Tout sur Columbo) et… Alfred de Musset. Ce dernier, empêché pour un motif majeur, sera représenté par le préfacier des fameuses Lettres de Dupuis et Cotonet, récemment rééditées par France Univers.

*       Annoncée dans de précédentes livraisons de l’Infolettre, la publication de Péril en la demeure, Regards d’un Américain sur la langue française par R.-J. Berg, est en cours. Cet ouvrage qui devrait faire date dans l’histoire du combat plusieurs fois séculaire pour la « Défense et Illustration » de notre langue, est d’abord proposé en souscription, à un prix promotionnel très inférieur au tarif librairies-VPC qui sera seul valable après clôture de la souscription. Jusqu’au 31 août 2011, le tirage réservé aux souscripteurs coûtera 19 € ; ensuite 25 €. Demander bulletin de commande ou réserver par téléphone ou télécopie à France Univers.

*       L’infaillible Baudelaire l’avait reconnu comme son maître. Le bicentenaire de Théophile Gautier, célébration nationale de 2011, nous est donc particulièrement cher et nous répercutons avec plaisir les événements dont nous avons été informés concernant  ladite célébration (qui devrait faire aussi l’objet d’une émission spéciale de Français mon beau souci) : reçue de Gallimard, une passionnante biographie de l’auteur d’Émaux et Camées par Stéphane Guégan ;  l’adaptation scénique du Capitaine Fracasse par Jean-Renaud Garcia, avec Emmanuel Dechartre, au Théâtre 14 jusqu’au 9 juillet, et au Festival de Sarlat le 28 juillet ; le « Parcours Théophile Gautier » en permanence au Musée Gustave Moreau ; enfin une étude consacrée par Michel Mourlet au grand poète-critique-conteur fantastique, à paraître dans le Spectacle du Monde de juillet.

*       Nos auteurs travaillent. Après son essai biographique sur Gabriel Bacquier, Sylvie Oussenko (les Madrigaux de Bellone, Pèlerinages) prépare un Verdi pour Eyrolles. Et elle a deux projets : un ouvrage sur Wagner et Valeur thérapeutique du chant.

*       La Fête du livre organisée chaque année par Radio Courtoisie aura lieu le dimanche 19 juin , de 14 h à 19 h à l’Espace Champerret, rue Jean Œstreicher, 75017 Paris. Métro et bus : Porte Champerret ; RER C : Péreire.

*       Rappel : la « Marche pour la langue française et la diversité linguistique dans le monde », le 18 juin, à laquelle s’associe France Univers, partira du Panthéon. Objectif : en finir avec l’impéritie linguistique des pouvoirs publics et dénoncer ceux que le philosophe  Michel Serres, dans un article retentissant, vient de désigner comme « les collabos de la pub et du fric »  Rassemblement à 14 h 30, allocutions de Claude Hagège, Nicolas Dupont-Aignan, Jacques Myard, messages d’Alain Decaux, Marc Fumaroli, François Bayrou, etc. Renseignements : 01 43 40 16 51 et  marche.pourlefrancais@laposte.net

*       On lit chaque numéro du Service littéraire de François Cérésa, le mensuel « des écrivains fait par des écrivains » avec un émerveillement teinté d’incrédulité : ce n’est pas possible qu’un tel  journal, aussi intelligent, drôle, non-conformiste, existe aujourd’hui ! Eh bien si. On le trouve même en kiosque. 24, rue de Martignac, 75007 Paris. 01 47 05 25 64. www.servicelitteraire.fr

Lire la suite

Infolettre n°27 - Mai 2011

31 Mai 2011 , Rédigé par France Univers Prom Publié dans #Information culturelle

Résistances linguistiqueslThéâtre du Nord-OuestlLettres de MartinetlMme Geoffrin lHenri Charlierl Prix de la Toile

*       Face au cancer galopant de notre langue anglicisée à outrance dans certains secteurs vitaux de l’économie et même de la culture, phénomène dû pour l’essentiel aux Français eux-mêmes et dénoncé par les autres francophones, un éminent professeur des universités américaines, Robert J. Berg, se lève à son tour pour alerter nos compatriotes inconscients de cette colonisation insidieuse qui, à terme, leur fera perdre jusqu’à leur identité. Son livre, pavé dans le marigot des « élites » françaises toujours friandes de Collaboration, s’intitule Péril en la demeure. Il paraîtra courant juin aux Éd. France Univers.  (Voir notre Infolettre N° 25.)

*       Étrangère à la politique politicienne, cette Lettre, par nature, s’intéresse à tout ce qui touche la communication et c’est pourquoi  elle accueille cette information émanant de l’Institut de Formation politique : « Prix Claude Razel de la Toile ». Prix annuel de 1.000 €  décerné à l’auditeur de l’IFP ayant réalisé la meilleure campagne par Internet : blogue, Facebook, Twitter, My Space, Viadeo etc., afin de diffuser très largement ses convictions. .Pour être candidat à ce prix, il suffit d'être auditeur de l'IFP et d’adresser un dossier détaillé à l'Institut. Date limite des candidatures : 15 mai.  prix.razel@ifpfrance.org

*       La prochaine émission de Français mon beau souci, lundi 9 mai de 10 h 45 à 11 h 45 sur Radio Courtoisie, traitera de « la chanson de langue française à l’étranger » grâce, notamment, à Me Jean-Claude Amboise, auteur de conférences remarquées sur le sujet dans des colloques internationaux, Jacques Pessis, spécialiste de la chanson française, et quelques invités-surprise. Avec les habitués : Pierre Londiche, et Marc Favre d’Échallens pour DLF.

*       M. Albert Salon, président d’Avenir de la Langue française, ancien ambassadeur de France, organise le 18 juin à 14 h 30 une grande « Marche pour la Langue française et la Francophonie » de la place du Panthéon (allocutions) au Jardin des Plantes (dispersion) avec, sur le trajet, dépôt de lettres en divers lieux officiels et sensibles. Des personnalités politiques et culturelles de tous bords y sont attendus, notamment MM. Marc Fumaroli, Max Gallo, Claude Hagège, le député Jacques Myard ainsi que 25 associations françaises et francophones. Il s’agit d’attirer l’attention du gouvernement et des médias sur la situation faite à notre langue par des pouvoirs et de hauts responsables asservis au dogme de la mondialisation massificatrice à l’américaine et de l’hégémonie linguistique anglo-saxonne qu’elle implique. Renseignements par courriel : avenirlf@laposte.net ; site : www.avenir-langue-francaise.fr

*       Après une période d’incertitude (dépôt de bilan consécutif à une hausse continue des charges et une baisse de la subvention déjà minime) et à la suite d’une décision favorable du Tribunal de commerce, le Théâtre du Nord-Ouest de Jean-Luc Jeener est reparti de plus belle. Depuis le 30 mars et jusqu’au 31 décembre, sur le thème « Sartre, Camus, De Gaulle et la politique », plus de 25 pièces en alternance  www.TheatreDuNordOuest.com

*       La Maison de Chateaubriand nous informe de son programme de mai. Conférences : le 3 à 19 h, « Catherine II de Russie, collectionneur et mécène » ; le 24 à 19h, « Diderot : le Neveu de Rameau et la sortie du labyrinthe ». Exposition jusqu’au 24 juillet : "Madame Geoffrin, une femme d'affaires et d'esprit ". www.maison-de-chateaubriand.fr

*       Les Éd. Finitude (21, rue Laharpe, 33110 Le Bouscat) publient le N° 2 de « Capharnaüm », consacré à Jean-Pierre Martinet, Sans illusions, recueil de lettres adressées à Alfred Eibel entre 1979 et 1988, et préfacé par ce dernier. L’écrivain disparu y commentait la vie littéraire et sa propre existence, tout à tour amer, furibond, lucide, impitoyable, parfois injuste, toujours vif et naturel. Rappelons la publication récente par France Univers du Peuple des miroirs, du même, qui fit ses débuts littéraires à Matulu. www.finitude.fr

*       La première biographie officielle d'Henri Charlier, peintre et sculpteur (1883-1975), par Dom Henri, vient de paraître aux Éd. Terramare. L'ouvrage retrace les origines, la jeunesse de Charlier, et sa conversion au catholicisme, contemporaine de celle de Péguy dont il fut l'ami.  Centré sur l'œuvre plastique de Charlier, l’ouvrage décrit l'itinéraire artistique du peintre, à commencer par ses relations avec Rodin et Bourdelle. www.editions-terramare.com

*       Toni D’Angela, jeune cinéphile italien, enseignant, critique et animateur, vient de publier aux Éd. Unicopli (Milan) John Ford, Un pensiero per immagini. Il dirige une intéressante revue de cinéma trimestrielle et multilingue en ligne, La Furia umana : www.lafuriaumana.it 

*       Mme Françoise Pique, auteur du blogue du site « Pour Jules Renard » nous prie d’en préciser l’adresse, omise dans l’Infolettre N° 25 : www.jules.renard.over-blog.com

Lire la suite

Infolettre n°26 - Avril 2011

31 Mai 2011 , Rédigé par France Univers Prom Publié dans #Information culturelle

Paulhan : correspondanceslChateaubriand dramaturgelRoland CailleuxlMardis littéraires de Jean-Lou Guérinll’inspecteur Columbolle Prix LyssenkolSalon international du portrait

*       Jacqueline Paulhan nous informe de deux publications de correspondance d’un grand intérêt, marquées par la présence de Jean Paulhan. La première, chez Gallimard, est la Correspondance Paulhan-Armand Petitjean 1934-1968. Fils du fondateur de Lancôme, Petitjean fut un philosophe de la société occidentale, précurseur de l’écologie et, à l’occasion, critique littéraire perspicace : sa Présentation de Swift demeure un des rares ouvrages français de référence sur l’auteur des Voyages de Gulliver. Seconde parution, aux Éd. La Part commune à Rennes : Correspondance Jean Guéhenno-Louis Guilloux 1927-1967, deux interlocuteurs privilégiés du pape de la NRF. Pour consulter le catalogue et commander : www.lapartcommune.com/dhtml/home.php

*       La Maison de Chateaubriand annonce pour le 5 de ce mois une « conférence-débat » menée par André Le Gall sur un sujet peu fréquenté et qui devrait donc exciter au plus haut point la curiosité des passionnés du Vicomte : la tragédie en vers Moïse qu’il écrivit sur le tard (fin des années 1820) et ne parvint jamais à faire représenter. www.maison-de-chateaubriand.fr

 André Le Gall a écrit de nombreuses pièces radiophoniques et, pour Flammarion, des biographies remarquées de Corneille, Racine, Pascal, Ionesco. www.andrelegall-auteur.com/

*       Christian Dedet nous signale la sortie en librairie, ces jours-ci, de la réédition par Le Dilettante du roman de Roland Cailleux paru en 1943 à la NRF : Saint Genès ou la vie brève. « Cette réédition, précise l’auteur de Sacrée Jeunesse, venant après celle d'Une lecture au Rocher, participe à la remise à jour de ce très grand écrivain jusque là trop méconnu." Un chapitre inédit et une préface chaleureuse de Michel Déon complètent l’ouvrage, salué en son temps par Maurice Blanchot et Julien Gracq. www.ledilettante.com/catalogue.asp

*       Rappel : la conférence-débat dans le cadre des « Mardis littéraires de Jean-Lou Guérin » le 19 avril prochain, à 20 h au Café de la Mairie, place Saint-Sulpice, 75006 Paris.  Jack Forget, président de l’International School of Management, y présentera son roman l’Arbre à tiroirs, publié par les Éd. France Univers. Titre de sa causerie : « Peut-on réussir sa vie ? » Il est prudent d’arriver un peu en avance. http://lesmardisdejeanlou.blogspirit.com/

*       Alfred Eibel viendra le 11 avril au micro de Français mon beau souci (Radio Courtoisie, de 10 h 45 à 11 h 45) pour parler de Tout sur Columbo qu’il vient de cosigner avec Robert Gordienne aux Éd. Le Dauphin vert. www.editionsledauphinvert.fr  Ce dictionnaire sur la célèbre série de télévision américaine trouve naturellement sa place dans une émission consacrée à la Journée des dictionnaires. Alfred Eibel vient également de publier aux Éd. Finitude De passage à Paris, recueil de portraits et d’entretiens réalisés avec des écrivains américains, et annonce la parution imminente aux Éd. du Sandre de Hors Commerce, réédition d’un ouvrage publié en 1974 par sa maison d’édition de Lausanne, qui recueillait plus de cinq cents pages d’écrivains particulièrement choisis, et pour certains de façon prémonitoire. www.editionsdusandre.com/ On peut lire le très intéressant Journal sur Toile d’A. Eibel en suivant le lien : www.memoirememoires.wordpress.com/

*       Créé par le Club de l’Horloge (président : Henry de Lesquen), le Prix Lyssenko 2011 a été décerné par un jury secret de spécialistes de haut niveau à Philippe Meirieu, « pour sa contribution majeure à la ruine de l’enseignement ». M. Meirieu a notamment attaché son nom à la croyance aux vertus pédagogiques de l’initiative spontanée des élèves, qu’il s’agirait seulement d’« accompagner » tant bien que mal. Depuis cinquante ans que notre enseignement est ainsi « repensé » par des « pédagogues », nul n’ignore que, mesuré par les observatoires étrangers, il est passé de l’excellence aux derniers rangs des pays développés.

*       Le Monde de l’Art et des Lettres communique : « Du 23 avril au 8 mai, au château de Beauregard (41120 Cellettes) pour la première fois va se tenir un salon international du portrait. Événement marquant pour le monde des arts en général et de la figuration en particulier. L’intention est de tisser un lien entre passé et présent, en présentant un panorama, le plus exhaustif possible de l’art du portrait au XXIe siècle. www.beauregard-loire.com

*       Dans le cadre de ses « Dictées » qui connaissent un succès croissant, Jean-Pierre Colignon, administrateur de Défense de la langue française, annonce pour le 16 avril à Rabat la finale du Championnat du Maroc. Nombreux championnats en France. Pour tous renseignements, s’adresser à DLF : 01 42 65 08 87. www.langue-française.org

*        

Lire la suite

Ecrivains de France, XXe siècle

13 Avril 2011 , Rédigé par France Univers Prom Publié dans #Information culturelle

   Ecrivains de France, XXe siècle, par Michel Mourlet, qui vient de paraître aux Editions France Univers, est la réédition revue et augmentée (de cinq chapitres) de l'ouvrage coédité sous le même titre en 1997 par Valmonde/Trédaniel. L'ouvrage de 350 pages peut être commandé en librairie ou directement à l'éditeur pour le même prix, franco de port : 24 €. Les écrivains étudiés sont au nombre de trente-deux, d'Anouilh à Volkoff en passant par Beckett, Claudel, Montherlant , Sartre, etc. Nous avons le plaisir de vous en proposer ci-dessous l'"Avant-propos 2011".

 

Avant-propos 2011

 

La première édition d’Écrivains de France, XXe siècle publiée en 1997, et ses retirages successifs, ont été assez vite épuisés. Aux abords de l’an 2000, ses coéditeurs se recentrèrent, comme on dit, sur leur « cœur de métier » qui n’était pas ce genre de littérature, de sorte qu’une survie chez eux de l’ouvrage devenait improbable. Et puis, d’autres chats à fouetter firent que je l’oubliai un peu.

 Il y a quelques mois, un érudit transalpin me demanda si j’envisageais une réédition de ce livre, dont il avait eu connaissance au cours de recherches sur Montherlant. Presque au même moment, une lectrice qui se l’était procuré sur la Toile où quelques exemplaires, paraît-il, figurent encore à l’étalage, me fit part du plaisir qu’elle éprouvait à le lire. Je commençai alors à repenser à ces textes, jalons de mes lectures, voire de mes émotions de spectateur. Puisqu’ils étaient devenus quasiment introuvables, pourquoi ne pas les remettre en circulation, en y ajoutant peut-être quelques chapitres ?

   La collection qui les avait accueillis s’intitulait « Médaillons ». Titre assez explicite. Rien qui ressemble à une histoire de la littérature, aucune mise en perspective, nul système, ni même un reflet complet de mes préférences. Ce ne sont là que portraits et flâneries occasionnés par  le cours des choses, pour ne pas utiliser le mot « actualité » : mot un peu trop galvaudé, dont la propriété la plus certaine est de se périmer dans le quart d’heure qui suit. Simplement, s’il ne prend pas en compte – il s’en faut de beaucoup – tous mes auteurs de chevet, mon choix ne doit rien non plus au hasard ni à la douteuse tentation de l’objectivité. Les écrivains dont je traite ont tous parfaitement rempli la mission, primordiale à mes yeux, de me toucher en quelque point sensible de l’esprit. Les chapitres ajoutés à cette réédition sont au nombre de six.  Un salut à André Suarès, portraitiste lui aussi ; la visite d’un monument de notre théâtre : Jules Romains ; Roger Judrin, chapitre que j’aurais pu intituler « La Rochefoucauld existe, je l’ai rencontré » ; un additif à Jean Dutourd, rédigé en hommage après sa mort, un autre à Montherlant, pour me réjouir de sa récente levée d’écrou ; enfin, ma rencontre avec le fantôme de Sartre, dont l’Être et le Néant (si curieux que cela puisse paraître) joua un rôle considérable, à la fin de mon adolescence, dans la formation de ma pensée .

 Si j’ai souhaité faire revivre ce livre, ce n’est donc point pour épuiser un sujet ni bouleverser le paysage. Mon ambition est plus modeste : je voudrais donner à quelques lecteurs – comme j’en ai reçu témoignage à maintes reprises avec la précédente édition – le désir d’aller plus avant, par leurs propres moyens, dans la connaissance ou la reconnaissance de tel ou tel auteur. Ce fut un peu le mobile qui me poussa en d’autres temps à parler de théâtre et surtout de cinéma.

Ce qui acheva de me décider, en feuilletant le dossier dudit livre sorti de mes archives, fut d’y retrouver la lettre que l’un de nos plus illustres metteurs en scène-comédiens de théâtre, Jean-Laurent Cochet, m’avait adressée en 1997 après avoir lu Écrivains de France. J’en citerai ce fragment : « J’ai grâce à vous, ô honte à moi ! fait la découverte éblouie de deux merveilles : Fraigneau et Benoist-Méchin. Une révélation. Une jubilation. Je suis transporté. Et je fais profiter d’autres ignorants que j’aime de mon enchantement. Nos différents libraires croulent sous les demandes du Rêve le plus long de l’Histoire, de Guillaume Francœur et autres Miracles amicaux. Je suis au comble de la joie de m’être plongé dans ces œuvres si riches, si singulières, si intelligentes et si passionnées. Je vous le dois. Merci à vous. »

     Qu’une étincelle jaillisse entre une de mes phrases et un esprit en éveil, je m’estime récompensé.

  

                                                                                                                                 Michel Mourlet

 

 

 

 

 

Lire la suite

Infolettre n°25 - Mars 2011

25 Mars 2011 , Rédigé par France Univers Prom Publié dans #Information culturelle

Châlus-Maulmont lPéril en la demeurel Nos auteurs sur les ondeslUn blog pour Jacques Lemarchandlla disparition de Jean-José MarchandlJournée des DictionnaireslCultureMag

==================================================================================

*       Deux ouvrages en préparation aux Éditions France Univers. L’un dévolu au principal instrument de travail des Français : leur propre langue ; l’autre à notre patrimoine historique et architectural ; en l’espèce : le château de Châlus-Maulmont. Le succès constant de nos livres consacrés au français – considéré comme arme prioritaire de défense nationale – n’est pas la seule raison de notre choix du premier ouvrage : Péril en la demeure offre surtout la particularité d’âtre l’œuvre d’un grand universitaire américain francophile, Robert J. Berg, professeur de littérature française, auteur de plusieurs ouvrages écrits directement en français et dont la bête noire est l’idiot de village, parfois ministre, qui croit qu’il faut jargonner le « petit nègre » angloricain pour s’assurer une place au soleil. Second ouvrage : un album richement illustré qui racontera l’histoire des lieux légendaires, but de pèlerinage des touristes anglais, où se termina l’existence du roi Richard Cœur de Lion. Nous y reviendrons.

*       Nos auteurs sur les ondes : D’elle-même, de ses goûts, de ses documentaires diffusés par la chaîne Public Sénat, dont le récent Voyage en « Beurgeoisie », de son livre Te souviens-tu de moi ? publié par France Univers, Sonia Kichah s’est entretenue longuement sur Radio France Internationale, dans l’émission « En sol majeur » le 11 mars. On peut écouter l’émission à tout moment en suivant le lien http://www.rfi.fr/emission/sol-majeur. Auteur de l’Écran éblouis-sant qui vient de sortir aux PUF, d’Instants critiques (Alexipharmaque) et de la réédition augmentée d’Écrivains de France, XXe siècle (France Univers) qui paraîtront à la fin de ce mois, Michel Mourlet, après « le Libre Journal du cinéma » précédemment annoncé, sera reçu à « Projection privée », l’émission sur le cinéma de France Culture, durant 50 minutes, le 2 avril à 14 h. D’autre part,  l’enregistrement de son dialogue du 11 mars, également sur France Culture, avec Adèle Van Reth dans « les Chemins de la connaissance », s’écoute en cliquant sur : http://www.franceculture.com/player?p=reecoute-3941521#reecoute-3941521

*       Le grand critique dramatique Jacques Lemarchand (1908-1974), qui marqua le monde du théâtre par ses chroniques de Combat et du Figaro littéraire, a tenu un Journal de 1959 à sa mort. La publication en sera prochainement assurée par les Éditions Claire Paulhan. C’est ce que nous apprend un tout nouveau blog à consulter par le lien : http://jacques-lemarchand.blogspot.com

*       La télévision française vient de perdre (le 8 mars) un de ses phares (au sens hugolien) : Jean-José Marchand, dont la série Archives du XXe siècle reste dans la mémoire de ceux qui ont connu l’époque où la télévision existait en tant qu’institution culturelle de tout premier plan. Ses portraits-entretiens d’écrivains, peintres, comédiens, voire de farceurs emblématiques de leur époque (Sollers), seront une mine d’or pour les historiens de l’avenir et… le 8e Art lui-même quand il se ressourcera dans son patrimoine et ses ambitions originelles.

*       Madame Élisabeth Reyre, présidente des Amis de Jules Renard, communique : Parution des actes du Colloque "Jules Renard, un œil clair pour notre temps" qui s'est déroulé il y a un an à Paris-Diderot. On peut se procurer le volume (20 €) auprès de l'Association : 45, quai   Carnot 92210 Saint-Cloud.

*       Nombreux événements et manifestations artistiques et historiques au Pavillon Henri II de Villers-Cotterêts, organisés par les Amis du Pavillon Henri II : 15, passage du Manège, 03 23 53 78 50. En découvrir le programme sur www.pavillonhenriII.com

*       La prochaine émission de « Français, mon beau souci », lundi 11 avril à 10 h 45 sur Radio Courtoisie et rediffusée trois fois, aura pour sujet la Journée des dictionnaires du 16 mars à l’Université de Cergy-Pontoise, organisée chaque année par le Pr Jean Pruvost., qui sera l’invité de l’émission avec un de ses collaborateurs.

*       « Pasteur parlait français » : ce slogan des manifestations de la Ligue internationale des scientifiques pour l'usage de la langue française (LISULF) aura mobilisé beaucoup de monde au Québec le 23 mars, et beaucoup moins en France où, en dépit du ravalement des façades historiques, on sait que la Collaboration a toujours fait recette, depuis Cauchon jusqu’aux récents lauréats de la Carpette anglaise.

*       Le Monde de l’Art et des Lettres nous conseille de lire sur la Toile CultureMag, où la culture se pratique en toute liberté sous l’impulsion de Salsa Bertin :    http://www.culturemag.fr/

 

Lire la suite

Infolettre n°24 - Février 2011

25 Février 2011 , Rédigé par France Univers Prom Publié dans #Information culturelle

Le retour de l’Infolettre˜ Jack Forget, Sonia Kichah et le bi-centenaire de Musset˜ Une performance de Cochet˜ Salon du Livre˜ L’Écran éblouissant ˜ Premier Cahier Diaghilev =======================================================================

 

  •       Après cinq mois d’absence dus à une grave panne informatique, l’Infolettre de France Univers « refait surface » et a le plaisir d’informer des dernières parutions de notre département Édition ceux de ses aimables lecteurs qui n’en auraient pas encore connaissance. Le roman de Jack Forget, l’Arbre à tiroirs, Août 54, en librairie depuis octobre, a fait l’objet de commentaires élogieux dans les supports papier et en ligne, notamment Valeurs Actuelles, La Manche libre, La Revue littéraire (entretien de J. Forget avec Alfred Eibel), Le Magazine des livres, La Vie littéraire.fr. Après la vente signature très réussie du 5 novembre à la Librairie Tome Dom, une autre signature est prévue à l’Atelier du Moulin de la Vierge (date non encore précisée), ainsi qu’une conférence-débat dans le cadre des « Mardis littéraires de Jean-Lou Guérin » le 19 avril prochain, à 20 h au Café de la Mairie, place Saint-Sulpice, 75006 Paris.
  •       Toujours à France Univers, deux ouvrages tout récents  : les Lettres de Dupuis et Cotonet d’Alfred de Musset, et un récit de Sonia Kichah, Te souviens-tu de moi ?, descente aux enfers amoureux ornée d’une citation des Chants de Maldoror et de dix illustrations en couleurs violemment expressionnistes d’Émilie Teillaud. Quant aux Lettres, peu rééditées quoique d’une actualité surprenante, elles sont l’une des rares contributions au bicentenaire de Musset, inscrit en 2010 au registre de ces hommages nationaux que l’on rend aujourd’hui un doigt sur les lèvres, en marchant sur la pointe des pieds.
  •       Depuis notre dernière Infolettre qui annonçait une émission sur la francophonie et la francophilie roumaine, avec Silva Gabriela Béju, sculpteur et architecte, et l’épouse du ministre roumain des Affaires étrangères, Français mon beau souci a reçu successivement Jack Forget pour parler de son livre et de la situation du français à New York, l’académicien Alain Decaux et Simon Le Bœuf à propos d’Alexandre Dumas et Villers-Cotterêts, Jean-Laurent Cochet et Antoine de Baecque, auteur d’une superbe Histoire de l’Odéon, pour discuter de théâtre, et évoquer l’étonnante « performance » de Cochet lisant durant vingt heures l’intégralité d’Albertine disparue devant une salle pleine (la Salle Gaveau) jusqu’au matin du lendemain.
  •       L’émission du 14 mars (rediffusée trois fois dans la semaine) se préoccupera de « la langue française à travers des souvenirs de journalisme et d’édition » : avec Guy Dupré, qui longtemps travailla chez Plon, et qui évoque les années 50-70 dans son Journal paru en juillet dernier chez Bartillat sous le titre de l’Âme charnelle ; avec, aussi, Hubert de Champris, qui parlera de Claude Imbert, grande figure du journalisme et ancien lauréat du Prix Richelieu décerné par Défense de la langue française. À noter : Pierre Londiche, le comédien très apprécié des auditeurs de Radio Courtoisie, apportera régulièrement, désormais, le concours de son talent à Français mon beau souci.
  •       Le Salon du Livre ouvrira ses portes le vendredi 18 mars. Lors de cette soirée d’ouverture, Michel Mourlet signera son nouveau livre : l’Écran éblouissant, Voyages en Cinéphilie 1958-2010, de 22 h à 22 h 30 au stand des Presses Universitaires de France (S34).  Porte de Versailles, Pavillon 1, bd Victor 75015 Paris. Le matin, de 11 h à midi, il sera reçu à France Culture par Michel Ciment après avoir été l’invité, la semaine précédente, sur la même chaîne, des Nouveaux Chemins de la connaissance. Mourlet sera également accueilli par Philippe d’Hugues le 24 mars, au Libre Journal du cinéma de Radio Courtoisie.
  •       Nouvelle publication du Monde de l’Art et des Lettres : le N° 1 des Cahiers Diaghilev. Abondamment illustré, il raconte la jeunesse et la formation de Serge de Diaghilev (origines familiales, la ville de Perm, premières influences, salon musical des Diaghilev, Pouchkine, premiers voyages en Occident, Paris, Berlin, Venise, Florence ; attaché à la direction des Théâtres impériaux, expositions de Saint-Pétersbourg, premières saisons russes à Paris…). Le deuxième Cahier sera consacré à l’époque 1909-1914 des Ballets russes, à Paris et Monte-Carlo ; le troisième à l’héritage des Ballets russes, de Ida Rubinstein aux Ballets de Monte-Carlo et à leurs épigones.  144 p., 21x29,7. Le cahier: 20€ + port. (15, rue Saint-Gilles 75003 Paris. mondelart@free.fr Tél. : 06 10 20 74 94.) http://www.lemondedelartetdeslettres.com
Lire la suite

L'ARBRE A TIROIRS par Hubert de Champris

19 Décembre 2010 , Rédigé par France Univers Prom Publié dans #Information culturelle

La chronique anachronique de Hubert de Champris

Tropiques des Capricorne

   On a lu il y a peu que le valeureux et vaillant Sébastien Lapaque, qui court les rues à l’égal d’un Bernanos en plus ramassé et semble habité de la même flamme, avait été lors d’un cocktail souffleté par un Jean d’Ormesson offensé. Nonobstant toute considération sur la forme, on louera toutefois ce dernier. Revenant sur son roman Au plaisir de Dieu, il nous énonça cette vérité première laquelle, lorsqu’elle est perçue, assimilée, travaillée jusqu’à ce qu’elle en devienne une obsession, signe le véritable écrivain et la conscience qu’il doit avoir de son noyau constitutif : avant Dieu, c’était le temps qui en était le héros. Certes, en bonne métaphysique, Dieu demeurait premier en tant précisément que créateur de l’espace et du temps, et l’écrivain – ce créateur de second ordre – n’était pas sans certaines accointances avec Lui puisqu’il aspire mutatis mutandis à rejoindre par les lignes cette éternité que, dès le départ, nous n’aurions jamais du quitter et dont il s’efforce à retrouver la senteur, ce bonheur immobile qui se confond avec les béatitudes. Mais, que voulez-vous, engagé dans l’Histoire, les pieds sur terre, l’homme de lettres (et vous avez noté qu’il n’y avait lieu de distinguer cette espèce-là de son synonyme d’écrivain) fait avec ce qu’il a – le temps – cette matière première chérie et abhorrée à la fois dont il a fini par comprendre qu’elle ne deviendrait la source de toutes ses richesses qu’en l’habitant. Oui, habiter le temps, s’y abriter, s’en occuper en occupant son espace ; s’en extraire de temps en temps, le regarder alors de haut comme une animal malfaisant, de loin comme une époque maudite dont on conjure le retour, toujours avec ce sentiment qui s’approche de la miséricorde et qui a nom : commisération. C’est là la nostalgie malheureuse. Quant à la celle qui s’applique au passé bienheureux, nous l’appellerons nostalgie du futur puisque son objet même réside non dans l’ambition de sa reconstitution ou de sa commémoration, mais dans sa réitération. Toute littérature en vérité alterne avec plus ou moins de talent, voire de génie, entre ces deux cheminements.

Amis lecteurs, cette entrée en matière – dans la matière du temps, vous l’avez saisi – pour vous dire que la vie littéraire n’est probablement pas tout à fait celle qu’en cette expression vous croyez entendre. L’adjectif « littéraire » pourra être compris comme un complément de nom, un génitif objectif (la vie de la littérature) et un génitif subjectif (la vie, la vraie vie en sa dimension littéraire ou, plus précisément, en ce qu’elle est, ou doit être liée de façon consubstantielle à la littérature). La vie nous devra avoir un air, un bon air littéraire. C’est dire que la littérature est ici le contraire de ce que le vulgus pecum entend lorsqu’il emploie l’expression : « oh ! ce n’est que littérature ! », manière de dire que c’est du pipeau, du sentiment, du féminin, du subjectif et du faux. La littérature, c’est la réalité, mieux : la vérité du réel mais mise en forme. C’est dire aussi que la littérature, le sentiment du littéraire, la saisie de l’éphémère, l’acharnement avec lequel, vaille que vaille, l’écrivain s’efforce de le prolonger jusqu’à nourrir l’ambition (quand bien même ce ne serait que noble illusion) de l’immortaliser ne se lovent pas uniquement dans le genre – bien souvent le mauvais genre – du roman. A l’examen, c’est avec dilection qu’ils se nichent dans le genre de l’essai, du récit, du document, de la monographie, de la biographie, que nous savons-nous encore…

   Tenez, il ne paye pas de mine cet Arbre à tiroirs (1) d’un certain Jack Forget, économiste de son état, ici mémorialiste d’un Paris 54 et de ses états d’âme sans fioritures aucunes, usant du présent narratif ,– temps pauvre à l’usage d’un temps bienheureux. On subodore en lui le complexe du Capricorne, de cet orphelin de fait ou de droit, peu importe, qui vous fait la grâce de vous faire croire qu’il n’y pas lieu de s’appesantir sur l’offense, la pesanteur, la chape de plomb que furent, à sept ans, l’absence de mère et d’enfance. Mille cent cinquante quatre, année fantasque, année fondatrice de la vie de ces gamins précocement adultes, ainsi condamnés à l’adolescence éternelle. On comprend ce qui, en ce livre, a plu à Michel Mourlet, son éditeur : l’évidence d’un style narratif sans apprêts qui est comme l’humilité qu’il sied à la littérature de se revêtir lorsque la matière qu’elle traite avec une sorte de déférente sollicitude, resplendit déjà en elle-même de l’éclat de sa densité. Entre Drouot et les Halles, la Coupole et le dix-septième, nous imaginons comme si nous y étions (et, peut-être, d’une certaine manière, avant de s’incarner nos mânes repéraient-elles déjà les lieux), ce poulbot des années cinquante, autodidacte en sa chair, en son âme et qu’à l’inverse d’une bonne part de la jeunesse actuelle, on pouvait laisser livré à lui-même puisque l’environnement, comme de source, permettait à tout un chacun, et même aux plus orphelins, de saisir son identité.

(1)  Jack Forget, L’Arbre à tiroirs - Août 1954-, France Univers, 143 p., 19 €.

 

Lire la suite

L'ARBRE A TIROIRS par Cécilia Dutter

19 Décembre 2010 , Rédigé par France Univers Prom Publié dans #Information culturelle

 Vient de paraître :

 

Jack Forget, L’Arbre à tiroirs, Août 1954,France Univers, 144 pages, 19 euros

 

 

 

Août 1954, à dix ans Paul bascule brutalement dans le monde des adultes. L’enfance est morte. Son père l’a tuée en voulant se tuer. Tentative de suicide rattrapée in extremis par les pompiers. Calmants et électrochocs. Jean ne sera jamais plus le même. Sa vie durant, il errera dans la brume, désormais incapable d’être chef de famille.

Irène, la mère, n’est pas armée pour affronter le choc. Elle s’en remet au fils sur qui reposeront en grande partie le quotidien et la prise en charge de ce mari dépressif sans cesse hospitalisé. Mère indigne ? Sans doute. En tout cas, mère mal-aimante, maltraitante par lâcheté. Et par égoïsme. Paul trouvera heureusement un peu de réconfort auprès de Célestine et Firmin, grands-parents d’autrefois, gens simples et bons. Mais ils habitent Trouville. Leur maison, havre de paix, est trop loin de Paris où il grandira. Les aïeuls vieillissent. Bientôt, le garçon ne leur rendra plus visite qu’au cimetière.

Enfant des années 50, la rue fera son éducation. Drouot, les Halles, la débrouille, Marthe la fleuriste qui le prend sous son aile, le muguet de mai qu’on vend à la sauvette aux prostituées du quartier Montparnasse… Autant de souvenirs qui se bousculent. Si la mémoire les restitue intacts, la plume ne leur fait aucun cadeau. Jack Forget évite le pathos. Il les égrène comme s’il était extérieur à cette jeunesse volée : la sienne. Sans foi ni loi, le héros avance. Volontaire et surdoué, il construit seul sa vie. Il y aménage des tiroirs dans lesquels il consignera plus tard les événements qui la composent. Celui d’avant le suicide traumatique du père demeurera presque vide. Malgré tous ses efforts, Paul peinera toujours à le remplir. « Il a été greffé sur un autre enfant, tronc mort en 1954, victime d’une enfance assassinée ».

Grâce à une neutralité distanciée de ton, l’auteur ne tombe jamais dans l’écueil de l’apitoiement sur soi-même. Il parvient à faire de ce récit autobiographique, un roman fort, parfaitement maîtrisé.

 

                                                                 

Cécilia Dutter

Lire la suite
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 > >>